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Edgar Faure

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Egdar FAURE : L'HOMME

Après des études de droit, Edgar Faure devient avocat à la cour d’appel de Paris. Il est le plus jeune avocat au barreau de Paris.

Edgar Faure était un visionnaire car il a compris le vide qu’a laissé la chute du communisme, et les problèmes pétrolifères (voir le livre « Le pétrole dans la paix et dans la guerre») 

Rentré à Paris, il s’engage en politique en se faisant élire député du Jura en 1946, maire de Port-Lesney, puis conseiller général du Jura. Sa carrière politique ne cesse alors de cheminer entre les postes ministériels – Il sera deux fois Président du Conseil en 1952 et 1955.

Maire de Port-Lesney (Jura) de 1947 à 1971 et de 1983 à 1988 et maire de Pontarlier de 1971 à 1977.

Président du conseil général du Jura de 1949 à 1967, puis conseiller général du Doubs de 1967 à 1979.

Président du conseil régional de Franche-Comté de 1974 à 1981 et de 1982 à 1988.
Cette personnalité exceptionnelle, d’une grande culture, à l’intelligence vive et talentueuse a toujours fait preuve de tolérance et d’un grand sens du dialogue.

Edgar FAURE a fait l’admiration en passant l’agrégation de droit romain et d’histoire du droit à près de 60 ans. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, en particulier sur Turgot et sur Law, mais aussi de romans policiers et de chansons.

Il a été élu membre de l’Académie française en 1978.

Qui était Edgar Faure ?

Procureur général adjoint français au Tribunal militaire international de Nuremberg, député, maire, sénateur, deux fois Président du conseil, Président de l’Assemblée Nationale, douze fois ministre sous la IVème et la Vème République, et Académicien.

Oui, mais qui était-il ? Le grand Edgar Faure, personnage charismatique ayant un don incontesté pour les discours. Edgar Faure l’incernable, n’était ni de droite ni de gauche. 
Il fut pour beaucoup un grand visionnaire.

Un diplomate hors pair, il fut le seul homme politique reçu par Mao Tsé Toung sous le « rideau de fer ». Il disait, je cite : « Mieux vaut une moins bonne tractation qu’un bon procès ».

Mais il y avait aussi un autre Edgar Faure, celui de Lucie Meyer-Faure, sa femme.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, il quitta la France avec son épouse de confession juive dans le but de la mettre à l’abri en Tunisie. Son petit-fils le surnommait « Papa Titi ».

Auteur de romans policiers « Monsieur Langois n’est pas toujours égal à lui-même » , de chansons dont certaines reprises par Serge Régiani, Jean-Claude Pascal. 
Mais alors, qui est Edgar ? Edgar Faure écrit plusieurs romans policiers dont trois publiés sous le pseudonyme d’Edgar Sanday (Edgar sans « D »)

C’est ce que vous allez découvrir à travers ce documentaire (en préparation) Edgar Faure, l’homme public et Edgar, le mari, le père, le romantique.

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Edgar Faure, né le 18 août 1908 à Béziers (Hérault), mort le 30 mars 1988 était un homme politique français.

Il exerça à Paris la profession d’avocat et devint membre du barreau à 27 ans, et fut le plus jeune avocat de France de son temps. Intéressé à la politique, il rejoignit le parti radical.

Pendant l’occupation allemande lors de la Seconde Guerre mondiale, il rejoignit les rangs de la Résistance, et en 1942 il gagna les quartiers généraux de Charles de Gaulle à Alger, où De Gaulle en fit le chef du service législatif du gouvernement provisoire. En 1945, il fut Procureur général adjoint français au Tribunal militaire international de Nuremberg.

En 1946, il devint député du Jura, en tant que membre du parti radical. Bien que la popularité de ce parti eût diminué et qu’il fût tombé au-dessous de la barre des dix pour cent des voix.

En 1962, dans l’opposition, il vota « non » au référendum constitutionnel ; « par scrupule de juriste » précisera-t-il.

Mais dès 1963, il était tout de même envoyé officieusement en mission en République populaire de Chine, et en 1966 il devenait ministre de l’Agriculture, ce qui le fit exclure du parti radical.

En 1968, après les Événements de mai, on lui confia le poste délicat de ministre de l’Éducation nationale. Sa loi d’orientation de novembre 1968 surprit la classe politique, qui la vota aussi bien à gauche qu’à droite. Elle marque une rupture dans l’enseignement français en intégrant des revendications de Mai 68 et notamment la participation à la gestion des établissements de tous les acteurs de l’enseignements et la facilitation de l’interdisciplinarité.

Une mesure fit couler beaucoup d’encre : le report de l’étude de la langue latine de la sixième à la quatrième.

Sous la présidence de Georges Pompidou, il se voit confié dès 1972 le poste de ministre des Affaires Sociales, un poste que lui confia le nouveau ministre Pierre Messmer. En 1973, après les élections législatives, il occupa le « perchoir », c’est-à-dire la présidence de l’Assemblée nationale. Ce fut le dernier poste qu’il occupa.

Dans quelques oeuvres littéraires, Edgar Faure utilisa le pseudonyme d’Edgar Sanday (= Edgar sans D, puisque la forme française courante du prénom était Edgar). « Ces Edgars sans d, si chatouilleux sur le respect de ce qui leur manque ! » ironisait Pierre Daninos.

On lui doit :

  • Le serpent et la tortue. Les problèmes de la Chine populaire, Juillard, 1957

  • La disgrâce de Turgot, Gallimard, 1961 

  •  La capitation de Dioclétien, Sirey, 1961 

  • Prévoir le présent, Gallimard, 1966 

  • L’éducation nationale et la participation, Plon, 1968

  • Philosophie d’une réforme, Plon, 1969

  • L’âme du combat, Fayard, 1969

  • Ce que je crois, Grasset, 1971 

  • Pour un nouveau contrat social, Seuil, 1973 

  • Au-delà du dialogue avec Philippe Sollers, Balland, 1977 

  • La banqueroute de Law, Gallimard, 1977 

  • La philosophie de Karl Popper et la société politique d’ouverture, Firmin Didot, 1981 

  • Pascal : le procès des provinciales, Firmin Didot, 1930 

  • Le pétrole dans la paix et dans la guerre, Nouvelle revue critique 1938

  • Mémoires I, « Avoir toujours raison, c’est un grand tort », Plon, 1982

  • Mémoires II, « Si tel doit être mon destin ce soir », Plon, 1984

  • Discours prononcé pour la réception de Senghor à l’Académie française, le 29 mars 1984